Lors de la création de votre entreprise, une des premières questions qui se pose est “avec qui vais-je m’associer ?”

En effet, cette question vise à analyser quelle personne pourrait m’apporter le plus de bénéfices, qu’ils soient financiers ou non.

Le but de cet acte est vraiment de réfléchir en terme de compétences et capacités, un nouvel associé pourrait apporter de nouveaux avantages dans votre business de par son savoir qui diffère du vôtre tout en vous apportant de la valeur mais il peut aussi apporter un gain financier non négligeable.

Le capital social

Cependant ce n’est pas tout. L’associé ne cède pas directement ses avantages à l’entreprise. Ou du moins, il le fait en retour d’une compensation par le business qu’il intègre.

En contrepartie, l’apport de l’associé donne alors lieu à la remise de droits sociaux, c’est-à-dire des parts ou des actions dans l’entreprise. La répartition se fait par rapport à l’apport versé par l’associé, en fonction il recevra une part plus conséquente ou non des parts sociales et actions.

L’ensemble de tous les apports du ou des associés se définit comme le capital social. Ce capital social est composé de deux différents apports étant les apports en numéraires et les apports en nature. Enfin, le capital global de l’entreprise comprend le capital social ainsi que les apports en industrie.

Les apports numéraires

Lorsque l’associé, à son entrée dans l’entreprise, apporte une certaine somme d’argent, c’est ce qui définit même l’apport numéraire, l’apport d’argent. En échange de l’argent apporté, l’entreprise versera ensuite à l’associé les droits sociaux promis.

Cette somme d’argent versée, vise à augmenter le capital social de l’entreprise lors de la création de celle-ci. Ce processus se réfère à la libération du capital, dès lors que toute la somme est versée directement. Cependant il est aussi possible de verser cette somme d’argent en différé.

Les apports en nature

Les apports en nature se rapportent tout simplement à tous les apports non financiers. Ce sont des apports matériels, corporels ou incorporels tels que des clients, locaux, contrats… Tous ces biens visent aussi à augmenter le capital social de l’entreprise.

Suite à cet apport il est nécessaire d’évaluer les biens, financièrement parlant, afin de pouvoir ensuite attribuer le nombre de parts à l’associé. Le commissaire aux apports est chargé de mener cette évaluation afin d’être le plus juste possible. Cependant en deçà d’un certain montant, 30000 euros pour les SARL et EURL, la présence du commissaire des apports n’est pas directement nécessaire.

Les apports en industrie

Finalement, le dernier apport possible est l’apport en industrie. Bien différent des deux précédents. Dans le cas de celui ci, il n’y a aucune augmentation du capital social. Dans ce sens, l’associé n’apporte ni argent ni biens à l’entreprise.

Cependant, son apport est tout aussi important. En effet, l’apport de l’associé est en fait sa connaissance, ses capacités et compétences dans le but d’améliorer l’activité de ce nouveau business.

Par exemple, une entreprise se lance dans une activité, cependant des compétences techniques lui manque. Une personne peut alors s’associer avec cette entreprise nouvelle et apporter ses connaissances et compétences sur ce sujet.

Cet apport donne, lui aussi, lieu à des droits sociaux. L’évaluation de ces droits est faite de telle manière à évaluer combien cela aurait coûté à l’entreprise afin d’avoir ce même service extérieurement. De là, les parts sociales sont redistribuées.

Il est important de noter que cet apport n’est cependant pas possible dans les SA, sociétés anonymes.  

Vous savez désormais comment créer votre capital et quels bénéfices apporter à votre entreprise grâce à vos associés !

Melanie Zyfro
Business Developer and Content manager.